Marie-Noelle Koyara@pr/nato
Selon deux sources concordantes de Bangui, le gouvernement du Centrafrique a trouvé un compromis avec les rebelles de la coalition l'ancienne séléka ayant envahi les camps militaires depuis la chute de François Bozizé le dimanche 24 mars 2013 afin de les libérer pour qu'ils servent véritablement aux objectifs des forces armées centrafricaines - FACA-
Les camps militaires ciblés sont ceux du Bataillon de soutien et de service -BSS-, du régiment de défense opérationnelle du territoire -RDOT- et de Béal.
Le général de division Jean-Pierre Dollé-Waya, inspecteur des armées et président du comité des opérations de déguerpissement des anciens rebelles des camps militaires, a souligné "qu'il s'agit d'un programme qui concerne près 1 000 anciens combattants, femmes et hommes, à qui seront remis à chacun d'eux la somme de 100 000 Fcfa à titre de mesure d'accompagnement. Ensuite ces anciens rebelles devront retourner à la vie civile en rejoignant les membres de leurs familles dans les quartiers." ajoutant "qu'après l'opération de déguerpissement, qui a satisfait au moins la majeure partie des revendications des anciens rebelles, les différents camps vont permettre aux FACA de les réoccuper dans l'esprit du mandat qui est le leur".
Les négociations ont été conduites par la MINUSCA, Marie Noelle Koyara, ministre de la défense avec l'aide et l'appui de son ministère et le ministère des affaires sociales. La mission de formation de l'Union européenne a déjà rendu disponibles deux bataillons des FACA. Jean-Pierre Dollé-Waya@iga
Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, a reconnu lors de son séjour à Bangui à la fin octobre 2017 les limites des forces de l'ONU de la MINUSCA.
Le 4 novembre 2017