En parcourant les différents communiqués reçus par mail, les spécialistes en droit Constitutionnel, remarquent, observent "que la Constitution de la République centrafricaine est violée ! car les articles 53 et 54 ne sont pas respectés"
Intéressons-nous à ces "fameux articles"
L’article 53 : "Le premier ministre, Chef du gouvernement est responsable devant le président de la République et devant l’Assemblée nationale. Il est mis fin aux fonctions du premier ministre par le président de la République à la suite d’une motion de censure adoptée à la majorité des deux tiers -2/3- des députés composant l’Assemblée nationale".
L'article 54 : "après la nomination des membres du gouvernement, le premier ministre, Chef du gouvernement se présente dans un délai maximum de 60 jours devant l’Assemblée nationale et expose son programme de politique générale. A cette occasion, le premier ministre, Chef du gouvernement doit demander un vote de confiance à l’Assemblée nationale. La confiance lui est accordée ou refusée à la majorité absolue des députés. En cas de non-respect de 60 jours, il est fait application de l’article 53 alinéa 2 ci-dessus".
Alors faisons un constat objectif au pays des "matheux":
Le gouvernement Mathieu Simplice Sarandji a été formé le 12 septembre 2017. Alors, un peu de mathématiques.... Au regard des termes de l'article 54 le premier ministre était attendu devant les parlementaires avant le 11 novembre 2017, c'est-à-dire 60 jours maximun fixé et écrit dans la Constitution de la République centrafricaine du 30 mars 2016.
Que fait l'Assemblée nationale de la République centrafricaine ?
Le 17 novembre 2017