Une bonne nouvelle ! la ligne du gouvernement sur l’amnistie n’a pas varié. Pour mémoire dans son discours d'investiture Faustin-Archange Touadera "avait rejeté toute idée et forme d'amnistie". Nous savons tous qu'en politique les promesses n'engagent que ceux qui les croient.
D'ailleurs Christian Bader ambassadeur de France en Centrafrique avait déclaré le 8 juillet 2017 que "les criminels dans la brousse et à Bangui doivent être déférés devant la justice et être condamnés" ajoutant " j'accuse des personnalités nationales et étrangères hostiles à la justice. - Pour mémoire http://www.centrafriqueledefi.com/pages/europe/l-ambassadeur-de-france-christian-bader-accuse-des-personnalites-nationales-et-etrangeres-hostiles-a-la-justice.html
Charles Armel Doubane @archives
Charles Armel Doubane, ministre des affaires étrangères du Centrafrique au cours de la réunion ministérielle a été formel et catégorique, "une amnistie générale n’est pas envisageable. L’opinion est contre l’amnistie tout comme le parlement. Les auteurs des crimes doivent en répondre. Le mécanisme judiciaire a déjà été mis en marche à cet effet notamment avec la création de la cour pénale spéciale -CPS- et une éventuelle cour pénale spéciale opérationnelle envisagée -CPSO- par l’ONU".
Depuis plusieurs mois on assiste de plus en plus à des pressions pour que la résolution de la crise puisse passer par une amnistie générale. La mobilisation doit être en veille constante. Le combat contre l'impunité est une lutte de chaque instant.
A suivre...
Le 28 juillet 2017