Chers compatriotes,
Depuis toute une décennie, sans discontinuité le peuple centrafricain est confronté de manière récurrente à une politique de haute trahison, de division, de népotisme, de l’impunité, de clientélisme, de corruption, d’exclusion, de vol en bande organisé, de pilotage à vue, de manque d’éducation, de chômage cruel sans interruption, et d’absence des soins appropriés, ce qui prouvent rationnellement que l’ensemble des points cités ci-dessus font partis effectivement du corpus des maux qui ravagent de manière permanente l’étendue du territoire centrafricain.
"Il y a un moment dans l’histoire de chaque pays, ou le peuple souverain doit absolument contraindre, les tributaires du pouvoir public, soit de rendre la clé des institutions de la République ou de changer radicalement leur vision belliqueuse de gouvernance ".
Oui le constat est alarmant et le tableau de gouvernance est également défiguré.
Oui la philosophie de la descente aux enfers de notre pays n’est plus une fiction à ce jour, cependant, force est de constater que certains de nos compatriotes continuent d’entretenir stratégiquement la misère du peuple centrafricain étant comme leur source d’enrichissement. Non seulement, la République centrafricaine regorge de plusieurs compétences pour pallier à ce problème, mais aussi elle dispose des richesses à son actif. Par contre, une catégorie de personnes ont décidé délibérément de prendre le peuple souverain en otage.
Face à ce manque total de vision qui présente des conséquences incendiaires sur la courbe de notre histoire, la République nous fait appel de pouvoir prendre des engagements avec fermeté en vue de transformer la souffrance du peuple centrafricain à une politique véritablement agissante.
Certainement, c'est avec certitude que l’accomplissement de ce processus ne peut se concevoir que sur le plan opérationnel reliant le courage, l'audace et surtout la conviction. Par ailleurs, les larmes du peuple centrafricain doivent absolument cesser de couler, le sang des compatriotes doit cesser de couler, le peuple doit retrouver sa dignité pour lui permettre de vivre paisiblement.
Pour conclure le souhait de mes vœux, je martèle ce qui suit : "l’histoire positive d’un pays peut s’écrire, si l’Homme lui-même décide d’écrire la page de l’histoire et hommage à nos martyrs".
Que l’année 2018, soit une année d’une nouvelle vision, placée sous le signe de santé, de justice, de paix, de prospérité, de cohésion sociale et de travail.
Bonne et heureuse année 2018 à tous et toutes.
Vive le peuple centrafricain !
Fait à Toulouse, le 31 décembre 2017.
Godfroy- Luther Gondje-Djanayang.