L'avocat Jean-Louis Opalagna a tenu un point-presse le 5 mai 2017 au siège du parti KNK, et a déclaré que son client le colonel Jean-Françis Bozizé placé sous contrôle judiciaire suite à son retour à Bangui le 5 août 2016, ne le sera plus à compter du lundi 8 mai 2017. Il effectuera son dernier émargement.
Maitre Opalagna, a souligné que son client est "un prisonnier hautement politique, un gros poisson à livrer à la cour pénale spéciale." ajoutant "qu'il serait souhaitable qu'une solution politique soit trouvée pour une amnistie de son client."
Faustin-Archange Touadéra président de la République a selon Me Opalagna "opposé une fin de non-recevoir au nom du principe de séparation de pouvoir s’il en croit le député Bertin Béa secrétaire par intérim du KNK qui engage le chef de l’Etat à entendre raison et choisir la voie de l’Union africaine et du président de la République du Tchad, Idris Déby militant dans ce sens."
D'après le conseil du colonel Jean-Françis Bozizé,"cette option est compatible à la loi, précisant "la loi a prévu que lorsqu’un inculpé est placé sous contrôle judiciaire, il peut à tout moment demander la levée. Le juge d’instruction dispose de 5 jours pour donner suite. Concernant le dossier de Jean-Françis Bozizé, les jours se sont découlés plus de 30 jours, sans qu’une décision soit donnée. Nous avons saisi la chambre d’accusation et la loi précise qu'à défaut de réponse dans un délai de 10 jours l’accusé recouvre de plein droit la levée du contrôle judiciaire".
Pour mémoire Jean-Françis Bozizé fut ministre délégué à la défense lorsque son père le général François Bozizé était président de la République et avait pour premier ministre un certain.... Faustin-Archange Touadera....
Le 6 mai 2017