Les partis URCA, CRPS, Patrie et RPR font des propositions de sortie de crise à Antonio Guterres
Les partis URCA, CRPS, Patrie et RPR font des propositions de sortie de crise à Antonio Guterres
1 L’organisation concertée d’un leadership au sommet de l’Etat, autour des valeurs républicaines de paix, d’unité nationale, de cohésion sociale, de réconciliation nationale, de lutte contre l’impunité, de sauvegarde de l’intégrité du territoire ;
2 La prise en compte du fait que la République centrafricaine demeure un pays en conflit et donc la nécessité de renforcer le mandat de la MINUSCA pour en faire une force d’imposition de la paix ;
3 La stricte application par la MINUSCA de son mandat actuel, notamment la Résolution 2149 du Conseil de Sécurité des Nations Unies du 10 avril 2014 qui lui a assigné des objectifs spécifiques en matière de désarmement, démobilisation, réintégration, rapatriement, à savoir " Regrouper et cantonner les combattants, et confisquer et détruire, selon qu’il convient, les armes et munitions de ceux qui refusent de les déposer" article 30 g
4 L’extrême nécessité de veiller à ce que toutes les forces de la MINUSCA ne soient dotées que d’unités combattantes, avec des règles d’engagement très précises et offensives ;
5 L’attention à porter sur le choix des dirigeants de la MINUSCA pour qu’ils conservent une neutralité absolue, tant au niveau politique que dans la gestion du conflit. Des prises de position guidées par l’émotion ou par une quelconque sympathie envers une communauté pourraient participer de l’instrumentalisation du conflit et de la paralysie du dialogue politique nécessaire ;
6 La levée de l’embargo sur les armes et la mise en orbite opérationnelle, progressive et urgente des forces armées centrafricaines qui doivent être techniquement restructurées, matériellement équipées et ethniquement rééquilibrées, pour leur permettre de participer aux opérations de sécurisation du pays aux côtés des forces onusiennes ;
7 L’exigence de justice rejetant toute idée d’amnistie afin que les auteurs des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité soient traduits à bref délai devant les juridictions nationales et internationales, pour permettre aux victimes d’avoir réparation ;
8 L’organisation du tarissement des sources de revenus des groupes armés et la paralysie de leurs activités de prédation des ressources naturelles du pays en application de la résolution 2301 en 2016 du Conseil de Sécurité des Nations Unies
9 L'appropriation nationale de la feuille de route de l'Union Africaine et sa mise en œuvre immédiate.