Le sommet de l'horreur a été atteint et on a l'impression d'assister à une compétition de bestialité sur les populations, avec des relents de communautarisme qui achèveront de détruire ce qui reste de l'unité de notre pays.
Nous ne pouvons pas accepter cela. Chrétiens, musulmans ou animistes, nous ne devons plus accepter ces images de corps brûlés ou déchiquetés, de ces familles entières sauvagement massacrées, de ces vies innocentes prises avec une violence que rien ni personne au Monde ne sauront justifier.
Si nous ne nous levons pas tous ensemble pour faire barrage à cette barbarie, elle emportera notre pays.
Ce n'est pas une question d'appartenance politique, ethnique ou religieuse.
C'est une question de survie d'un pays et de son peuple. Pour une fois, montrons-nous unis et déterminés. Nous devons cela à nos aïeuls et à notre progéniture.
Anicet Georges Dologuélé, président de l'URCA
Ancien premier minsitre, député de Bocaranga
Le 20 octobre 2017