Dans le cadre de sa tournée dans les régions de la Centrafrique, Mankeur Ndiaye représentant spécial du secrétaire général et chef de la MINUSCA s’est rendu jeudi 18 juillet 2019 à Berberati dans l'Ouest du Centrafrique où il a rencontré divers acteurs de la vie publique, avec qu’il a discuté, comme à Kaga Bandoro dans le Centre, Birao au Nord et Bria à l' Est et à Bouar à l'Ouest, de la mise en œuvre de l’accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine -APPR-RCA- avec les autorités locales, les membres du comité de mise en œuvre préfectorale -CMOP- et du comité technique de sécurité -CTS-, la plateforme religieuse et la société civile. Mankeur Ndiaye à Berberati@minusca
Il en ressort que les différentes structures d’accompagnement de l’APPR fonctionnent bien à Berberati qui, du coup, est un exemple à citer parmi tant d’autres, notamment en ce qui a trait à sa mise en œuvre et au renforcement de l’autorité de l’Etat. "Les choses marchent bien ici ; j’aimerais saluer l’exemple de Berberati dans le processus de paix", a déclaré Mankeur Ndiaye réaffirman son soutien à toutes initiatives y relatives.
Sur place, il a été également question de projets à impact rapide engagés par la MINUSCA dans la région pour accompagner les efforts de relèvement de la population et de l’administration locale dans le cadre de l’appui de la mission au renforcement de l’autorité de l’Etat. Occasion pour Mankeur Ndiaye de saluer le travail de la Mme le préfèt de Mambéré-Kadéi et de M le péfet de Sangha-Mbaéré, réitérant son engagement à accompagner différents projets à impact rapide dans ces deux préfectures. photo de groupe avec le chef de la MINUSCA@
La protection des civils et de transhumance, préoccupations majeures des populations, ont également été évoquées, de même que les défis relatifs aux groupes illégaux. Le chef de la MINUSCA a promis de continuer l’assistance des Nations-unies pour les sujets s’inscrivant dans le cadre du Mandat confié à la Mission par le Conseil de sécurité, et de référer les autres préoccupations aux plus hautes autorités de l’Etat.
Le juillet 2019