Notre silence, loin d’être une résignation ni une abdication dans le combat citoyen toujours mené, est une attitude voulue, une option choisie. Elle est l’expression d’une sagesse, dans un contexte où la confusion est ambiante. Le moment venu, nous nous exprimerons.
Toutefois, il est important d’écouter tout le monde, car nul ne détient le monopole de la vérité, mais le peuple centrafricain, mature aujourd'hui, saura distinguer.
Peuple souverain, notre combat est pacifique.
Le bonheur exprimé par la liberté, au sens de notre constitution, est un droit fondamental et inaliénable que nous défendrons, au prix de nos vies, au plus près du peuple et avec le peuple, car après tout, le peuple, c’est aussi nous.
Le 20 avril 2020