La cellule communication du MKMKS nous apprend que Jean-Serge Bokassa est né le 25 février 1972 à Bangui, en République centrafricaine. Fils de Jean-Bedel Bokassa de nationalité centrafricaine et de Marie Joëlle Ossaka Azizet de nationalité gabonaise.
Jean-Serge Bokassa@bsj2017
Le petit Jean-Serge a très tôt été placé en pensionnat en Suisse, dans une petite contrée appelée Saint-Cergues et fera ses études primaires au sein de l’établissement scolaire Clair Soleil.
Après les évènements de septembre 1979 qui ont vu la chute de son père, Jean-Serge fut contraint de regagner le Gabon où il rejoignit avec ses frères et sœurs leur mère et s’ensuivit un bref séjour de deux années en Côte d’Ivoire, où son père était en exil. Il revint au Gabon où il finira son cycle secondaire.
Rentré en République centrafricaine en 1993 après la sortie de prison de son père, il trouvera sa vocation en théologie. Il s’inscrira dans un centre de formation missionnaire polytechnique où il étudiera la théologie dans le but de devenir missionnaire. Il ne quittera désormais plus sa chère patrie, la République centrafricaine.
Après un parcours atypique, fait d’épreuves et de tragédies, il a eu la lourde charge en 2003 de représenter son père au nom de sa famille, lors du dialogue national. C’est lors de cette rencontre historique qu’il a demandé au peuple centrafricain et au monde entier, un sincère pardon au nom des siens pour les torts commis lors du règne de son défunt père.
Après sa participation à cette cette messe historique, M. Jean-Serge Bokassa ne fut plus le même homme. Il prit véritablement conscience des besoins spirituels du peuple auquel il appartient, notamment les besoins de pardon et de réconciliation. Il s’y est alors véritablement investi, répondant bien souvent aux exigences de l’histoire qui le plaçaient en responsabilité de répondre en lieu et place de son père des faits qui lui étaient alors reprochés.
Homme politique résolument indépendant, Jean-Serge Bokassa sera élu député de la Lobaye en 2005. Lors de cette législature, il sera rapporteur général de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, président du Groupe d’amitié Centrafrique-Libye et président du Groupe PGA -action mondiale des parlementaires-. À la fin de son mandat de député, il sera aussitôt appelé au gouvernement et occupa de 2011 à 2013 la fonction de ministre en charge de la jeunesse, des sports, des arts et de la culture.
Suite aux fâcheux évènements qu’a connus la République centrafricaine, M. Jean-Serge Bokassa décidera de s’engager aux côtés du peuple dans une lutte pacifique et citoyenne contre l’oppression des hordes armées et créa la Mouvance JSB qui est devenue par la suite et selon les textes qui consacrent sa légalité, le Mouvement Kodro ti Mo Kozo Si en abrégé "MKMKS".
Cet homme de convictions se présentera aux échéances présidentielles de 2016 en tant que candidat indépendant où il sera hissé, par le suffrage de ses compatriotes, à la 5e place sur une trentaine de candidats. En avril 2016, M. Jean-Serge Bokassa intégrera le premier gouvernement post électoral en tant que ministre de l’Intérieur, de la sécurité publique et de l’administration du territoire et deviendra par la suite ministre en charge de l’administration du territoire, de la décentralisation et du développement local jusqu’en avril 2018.
M. Jean-Serge Bokassa est marié et père de 4 enfants.
Il a durant son parcours obtenu les décorations honorifiques suivantes :
• Officier dans l’ordre de la Palme Académique - 2005.
• Cravate de Commandeur dans l’ordre du mérite - 2008.
• Médaille d’or du sport - 2012.
• Dignité de Grand Officier dans l’ordre du mérite centrafricain -2016.
Pour tout contact mouvement.kmks@gmail.com
Le 10 août 2019