Des casques bleus marocains, rwandais etc... sont projetés sur le terrain afin de venir en aide au Centrafrique. Ces casques bleus se retrouvent confrontés bien souvent à des situations difficiles, entrainant pour certains des séquelles à vie ou la perte de la vie, laissant des veuves et orphelins.
Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint de l'ONU a rendu hommage aux 13 casques bleus décédés. Par ailleurs, on assiste consterné au silence du ministère de la Défense du Centrafrique et l'on reste abasourdi au mutisme du palais de la Renaissance.
C'est dans une indifférence totale, "que l'on extermine nos populations" avait assèné le député Anicet-Georges Dologuélé, lors de sa conférence publique du 22 juillet 2017.
Sur le terrain, beaucoup se disent déçus de Parfait Onanga Anyanga, qui "afficherait une certaine désinvolture vis-à-vis de plusieurs groupes armés". A ce jour le Centrafrique compte 14 groupes armés. 13 sont signataires du processus du DDRR tout comme des accords de cessez-le-feu signés en Angola et des accords signés à Rome en Italie.
Quoiqu'il en soit la ville de Bangassou, chef-lieu de la préfecture de Mbomou, connait la descente aux enfers. Tout comme la ville de Zémio située dans la préfecture du Haut-Mbomou.
On observe un Exécutif dépassé par les évènements. Malgré les accusations infondées, ce n'est ni Karim Meckassoua qui pourrait prendre le pouvoir par la force car il est conscient que la population ne l'apprécie guère, ni Anicet-Georges Dologuélé trop diplomate.
De son côté Idriss Déby-Itno président de la République du Tchad, est fatigué "de l'entêtement de Faustin-Archange Touadera à vouloir maintenir son premier ministre Simplice Mathieu Sarandji - SMS-".
En juillet 2016, dans les couloirs feutrés des institutions européennes, il était évoqué à mots couverts"alors des nouvelles des brèles ?"...
Faustin-Archange Touadera président de la République et Simplice Matthieu Sarandji premier ministre @
Du haut de ses 39 ans, le nouveau locataire du 55 rue du faubourg Saint-Honoré à Paris, est arrivé avec ses équipes. Avec Emmanuel Macron, d'autres méthodes en matière de communication, d'information et de diplomatie.
Paris et N'djamena constatent l'inertie du pouvoir de Bangui, d'ailleurs reprochée très vivement par la population. Les deux capitales restent attentives aux différentes ruses et astuces déployées par certains conseillers du palais de la Renaissance indisposant très sérieusement plusieurs décideurs.
Pendant que Bangassou pleure ses morts, le pouvoir de Bangui déroule le tapis rouge pour inaugurer Vision 4 TV et remettre des décorations à des malandrins, ou en 2016 avec téléconsult des italiens, dont le dossier est parti aux oubliettes...
Pendant qu'Alindao, s'enfonce dans l'enfer, on assiste à un ensemble de "réunionites aigues" sans aucun interêt à Bangui-la-roquette,
Et lorsque Batangafo, plonge dans la profondeur de la détresse et l'abime de la souffrance, au même moment sur la place de Bangui "on cause" des accords avec Sani Yalo.
A suivre...
Le 29 juillet 2017