Une enquête instruite par le Parquet de Paris sur des accusations de viols concernant des soldats français de la force Sangaris en Centrafrique n'a pas permis d'établir les faits. Une autre enquête est toujours en cours.
"Les soupçons de viols commis entre décembre 2013 et juin 2014 par des soldats français de l'opération Sangaris sur des enfants centrafricains semblent pourtant difficiles à vérifier" selon différentes sources du Parquet de Paris. L’information judiciaire est terminée depuis le 20 décembre 2016 et n’a pas permis une quelconque mise en examen malgré qu’à Bangui capitale du Centrafrique environ 15 enfants avaient témoigné.
Pour mémoire 6 militaires avaient été entendus avec une garde à vue pour un. C’est par le biais d’une note classée confidentielle de l’ONU et publiée par le journal espagnol "Guardian" qu’il avait été mis au grand jour le témoignage de "4 enfants se disant victimes et de 2 témoins de faits. Mais d'autres enfants se sont signalés depuis et ceux qui se disaient témoins se sont ensuite déclarés comme victimes", selon des sources proches de l'enquête.
Dans ce 1er dossier, un délai de 3 mois s’ouvre où les parties peuvent demander des actes d’enquête avant les réquisitions du parquet et une décision définitive des juges. Il est fort probable que ce dossier soit classé par un non-lieu.
Une 2e enquête a été classée sans suite le 25 novembre 2016 concernant "le cas d'une jeune fille qui s’était dite victime d'un viol à l'été 2014 avant d'évoquer un rapport consenti non protégé" selon des sources proches du Parquet de Paris.
Une 3e enquête sur des soupçons d'agressions sexuelles sur 3 jeunes filles, entre 2013 et 2015, à Dékoa est toujours en cours.
Le 3 janvier 2017