Denis Sassou-Nguesso président de la République du Congo a déclaré lors du sommet Russie-Afrique à Sotchi le jeudi 24 octobre 2019 "Le climat des affaires est attractif au Congo" et a fait part de ses attentes par rapport à ce premier rendez-vous qui a rassemblé russes et africains pour parler du développement et de la sécurité.
Denis Sassou Nguesso à Sotchi@eo/sni
Les opportunités d’affaires sont nombreuses au Congo. Le gouvernement du Congo a fait de l’amélioration du climat des affaires l’une de ses priorités majeures, a martelé Denis Sassou-Nguesso évoquant "les avantages fiscalo-douaniers attractifs" comme l’un des atouts.
La mise en place de 14 zones économiques spéciales pour la diversification de l’économie nationale, a constitué un autre avantage énuméré par le président Sassou-Nguesso.
Des réformes ont été engagées avec la création du comité interministériel pour l’amélioration du climat des affaires par décret n° 2017-42 du 28 mars 2017. Ce comité a pour mission de prendre les mesures nécessaires pour améliorer le Doing Business et, en règle générale, d’améliorer le climat des affaires.
Devant les pairs africains et les dirigeants russes, le président Sassou-Nguesso a rappelé la nécessité de garantir la paix, non seulement au Congo, mais sur l'ensemble du continent. Au Congo, Denis Sassou-Nguesso disait récemment aux hommes d’affaires belges venus en mission économique au Congo, "nous avons tout mis en œuvre pour créer les conditions de paix, de stabilité et de sécurité (…) parce que nous croyons que s’il n’y a pas la paix, la stabilité et la sécurité pour tous, il n’est pas possible d’investir et d’aller au développement".
C’est donc une constance pour le président de la République du Congo lorsqu'il évoque de nouveau à Sotchi les questions de paix et de stabilité qui sont des facteurs de l’amélioration du climat des affaires.
Dans un pays où la diversification de l’économie rime avec diversification des partenaires, il n’est pas envisageable de créer des monopoles dans le choix des partenaires au développement, d’autant plus que le sous-sol congolais regorge de polymétaux, du phosphate, de la potasse, du pétrole et du gaz.
Le 25 octobre 2019