Invité par Emmanuel Macron président de la République française, Roch Marc Christian Kaboré, président de la République du Burkina-Faso et actuel président en exercice du G5 Sahel, a participé, avec 4 autres chefs d’État africains, au sommet du G7 qui s’est tenu les 25 et 26 août 2019 à Biarritz en France. Au terme du G7 il a dressé un bilan de sa participation, jugée très satisfaisante. Roch Marc Christian Kaboré, Paul Kagamé, Emmanuel Macron, Abdel Fattah Al Sissi@pool
Concernant le Sahel, à la séance de travail sur le partenariat avec l’Afrique, le président Kaboré a fait le point sur la situation du terrorisme dans la zone, et a dressé le bilan des actions qui y ont déjà été menées par les pays touchés par la crise.
Pour le président Kaboré, y a lieu de "développer un partenariat international beaucoup plus important et d’engager les pays du G7 dans les moyens de financement et de soutien, aussi bien pour les questions militaires que pour les questions de développement économique" car il reste convaincu que "les deux aspects sont intimement liés, à savoir la sécurité et le développement".
C’est dans cette perspective que le secrétariat permanent du G5 Sahel va "affiner l’ensemble de ces questions" au cours d’une rencontre prévue à Ouagadougou capitale du Burkina-Faso le 13 septembre 2019, a précisé Roch Marc Christian Kaboré.
Le conflit en Lybie, qui est une question fondamentale dans la lutte contre le terrorisme, a aussi été évoqué et le président Kaboré a souligné que "des engagements ont été pris avec les pays du G7, pour qu’une grande conférence internationale puisse regrouper l’ensemble des parties libyennes, y compris l’ensemble des pays intervenants, avec l’ONU et l’Union africaine, pour essayer de trouver une solution politique à la crise, parce qu’il n’y aura jamais de solution militaire".
La rencontre de Biarritz avait aussi à l'ordre du jour, une réunion de travail des chefs d’État et de gouvernement sur le climat, la biodiversité et les océans. "Nous avons insisté sur le fait que l’Afrique ne doit pas payer ce pourquoi elle n’est pas responsable, et qu’il faut absolument des systèmes de compensation qui permettent de renforcer le potentiel africain : protection de la forêt, protection de la biodiversité", a souligné le président Kaboré.
Sur tous les points concernant l’Afrique, qui ont été abordés au cours de la rencontre de Biarritz, le président Kaboré estime que "le message est bien passé" ajoutant "qu'il reste à passer du discours aux actes concrets".
Le 26 août 2019