Nouakchott capitale de la République islamique de Mauritanie abrite le 31e sommet de l'Unon africaine - UA-
Ce sommet fait ressortir une légère avancée du Royaume du Maroc sur le dossier national et le lien qui a été soumis, dimanche 1er juillet 2018 aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine et met en avant le processus de l'ONU dans la gestion liée au Sahara marocain.
Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l'Union africaine a proposé aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA rassemblés à Nouakchott en session à huis-clos, le rapport qu’il a été mandaté à rédiger d'après la décision 653 adoptée au cours de la session de juillet 2017.
Ainsi peut-on lire le paragraphe 20C qui stipule : "la nécessité pour l’UA d’inscrire sa démarche dans le cadre d’un appui renforcé aux efforts des Nations unies, pour accroitre leur chance d’aboutissement. En d’autres termes, il ne s’agirait pas pour l’UA de développer un processus parallèle à celui des Nations-Unies".
D'autre part la recommandation 21B indique "le rôle de l’UA devrait viser à accompagner et à soutenir les efforts des Nations-Unies, dont le conseil de sécurité demeure saisi de la question. Au demeurant, l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations-Unies conduit, depuis sa prise de fonction, des consultations intensives avec les parties, lesquelles ont exprimé leur engagement à coopérer avec lui".
La seule référence dans le traitement du dossier sera les résolutions du conseil de sécurité des Nations-Unies.
Par ailleurs la recommandation 21C précise :"conformément à ce rôle d’accompagnement et de soutien, la conférence de l’Union devrait apporter un appui efficace au processus conduit par les Nations-Unies, basé sur les résolutions pertinentes du conseil de sécurité. Celles-ci ont, de façon constante, demandé aux parties de reprendre les négociations sous les auspices du secrétaire général, de bonne foi, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la charte des Nations-Unies".
A souligner que d'autres organismes que l'UA qui étaient instrumentalisés par les ennemis du Maroc comme le CPS se trouvent dessaisis du traitement du sujet. La recommandation 21 D est claire et précise que "pour assurer la cohérence requise, la question du Sahara ne serait évoquée que dans ce cadre et à ce niveau" faisant référence à la conférence de l’Union africaine et au niveau des chefs d’Etats.
Le rapport reflète fidèlement la position marocaine.
Dans le paragraphe 12 il est écrit que "les autorités marocaines ont réaffirmé le rôle central des Nations-Unies dans la conduite du processus de négociation. Elles ont mis en garde contre les risques d’un processus parallèle, estimant qu’en reconnaissant la pseudo rasd, l’UA s’était d’elle-même exclue des efforts de recherche d’une solution : selon le Maroc, l’Union a, par ce fait, tranché le débat sur le statut du territoire que les Nations-Unies s’emploient à déterminer. Il est précisé dans le rapport que les autorités marocaines ont marqué leur appui aux efforts du nouvel envoyé personnel du secrétaire général des Nations-Unies et leur attachement au processus de négociation conduit sous les auspices des Nations-Unies et que tout règlement du conflit requiert l’implication effective de l’Algérie."
Pour conclure le paragraphe 17 du rapport général évoque le rôle crucial "que les autorités de l'Algérie et de Mauritanie peuvent jouer dans la recherche d’une solution. Le président de la commission de l’Union africaine a exhorté l'Algérie et la Mauritanie à soutenir activement les efforts déployés pour la relance du processus de négociation" ajoutant "que le conflit n’avait que trop duré et que la situation actuelle entravait les efforts d’intégration dans le cadre de l’UMA et ceux visant à promouvoir plus efficacement la sécurité régionale."
Le 1er juillet 2018