Ce sont plus de 30 élèves et autres badauds, qui ont été condamnés à 4 mois de prison par la justice de la République du Tchad pour avoir organisé et tenu des manifestations anti-gouvernementales. Les avocats contestent l'ensemble des chefs d'inculpation "d'attroupement et de troubles à l'ordre public pour lesquels ils sont condamnés".
Au début il était évoqué près de 50 personnes concernées. 3 ont été libérées en raison d'une "procédure judiciaire viciée", 13 ont été relaxées au bénéfice du doute, et les autres ont été envoyées en prison pour "4 mois ferme", a déclaré Mahamat Saleh Youssouf, procureur de la République, près le tribunal de grande instance de N'Djamena.
Les prévenus sont condamnés pour troubles à l'ordre public, destruction de biens appartenant à autrui, attroupements non autorisés, coups et blessures volontaires sur les éléments de la police. En décembre 2017 une coalition s'est formée "touche pas à mes acquis".
Le 16 février 2018